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Essai de la Renault 5

Writer's picture: Hervé LoriouxHervé Lorioux

Elle est arrivée dans les concessions et de nombreux visiteurs se sont déplacés pour découvrir cette nouvelle R5, qui rappelle des souvenirs à plusieurs générations de conducteurs, dont je fais partie.

La R5 que j’ai essayé est une version techno autonomie confort, elle est équipée d’une batterie de 52 kWh et d’un moteur de 150 ch.

Le vert pop est la couleur de série, on devrait aussi beaucoup la croiser en jaune, les 2 couleurs les plus voyantes. Les autres couleurs, plus discrètes, sont le noir étoilé, le blanc nacré et le bleu nocturne.

Son look est amplifié par les grandes roues de 18’’, en 1985 la mienne était en 13’’, la ZOE en 16’’…


Côté recharge, elle est équipée d’un chargeur 11 kW en AC (courant alternatif) et 100 kW en DC (courant continu pour la recharge rapide). J’ai pu valider le 100 kW à 21% de batterie sur la station Ionity de Rochefort puis elle a baissé progressivement (92 kW à 32%), une puissance permettant de faire réellement des recharges rapides et donc de s’aventurer hors de son rayon d’action, le 15 à 80% est annoncé en 30 mn.


La R5 est équipée d’un chargeur bidirectionnel qui lui permet de proposer le V2L (véhicule to load).

Pour cela, il suffit de brancher un adaptateur sur la prise T2, il est équipé d’une prise domestique permettant d’y brancher n’importe quel appareil électrique et c’est donc la cafetière que l’on retrouve habituellement lors des rencontres du e-France Café que j’ai utilisé.

La 2ème fonction de ce chargeur est le V2G (véhicule to grid) permettant par l’intermédiaire d’une borne de recharge spécifique de renvoyer de l’électricité dans le réseau électrique, une fonction inédite sur un VE de grande série.


Clin d’œil aux précédentes versions de la R5 sur cette étiquette cachée dans le vide poche derrière le siège conducteur.

Cette R5 a tous les équipements des VE de catégories supérieures, régulateur adaptatif, chargeur par induction… et surtout le planificateur Google permettant de planifier facilement un trajet avecles recharges.

La consommation moyenne réalisée a été de 16,2 kWh/100 soit une autonomie de 321 km dans les conditions de l’essai, dont une partie sur une 4 voies à 110 km/h et des températures de 11° à 14°.

L’autonomie WLTP annoncée est de 412 km.


Pour résumer, je reprendrai le slogan de la 1ère Clio, « elle a tout d’une grande ! »

Remerciements à la concession Renault La Rochelle qui m’a permis de réaliser cet essai sur 2 jours.

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